Jean Ebens Jérôme, dit « Bossbens », est l’animateur vedette de l’émission « Bossbens Show ». Ce programme télévisé très prisé est diffusé sur Ici Télévision (Canada) et sur un réseau d’une dizaine de chaines aux Etats Unis, en Haïti et en France.
Si ce jeune haïtien est considéré par ses fans comme une « superstar » aujourd’hui, il n’oublie jamais ses débuts difficiles. De plus, il ne rate pas une occasion pour faire ressortir sa foi chrétienne. Voici sept (7) choses qui vont vous étonner sur Bossbens et sa croyance chrétienne.
1- Origine modeste
Bossbens ne cache jamais sa modeste origine. Si ses détracteurs le voient comme un « vantard » qui parle de ses réalisations, Bossbens se présente également comme quelqu’un qui « vient de l’arrière pays». « Aujourd’hui, les gens peuvent me traiter de prétentieux quand je roule une Rand Rover. Mais ils oublient volontiers quand j’ai expliqué avoir racommodé mon unique paire de chaussures avec un morceau de carton pour me rendre a l’école », déplore-t-il.
2- Education chrétienne
« Jezi pi fò »* est son slogan favori. Ce n’est pas un hazard. Bossbens est né dans une famille chrétienne évangélique. Dès son plus jeune âge, il a reçu une éducation chrétienne protestante. Des valeurs qu’il garde toujours, d’ailleurs. Très jeune, il chantait à la chorale de l’église. Il a par la suite créé les « Worshipers », un groupe évangélique. «Depuis mon enfance j’aime prendre des initiatives », dévoile Bossbens. Son premier projet médiatique en Haïti a été une émission évangélique. Ses parents auraient été les premiers à évangéliser « Kafou Lavil », localité de la première section communale de Petite Rivière de l’Artibonite (Haiti). « Je ne cache jamais ma foi chrétienne, quelque soit ma situation », souligne-t-il.
3- Conducteur de louange
Toute sa vie, Bossbens a toujours été autour ou à l’intérieur de l’église. A Montréal, Bossbens s’est retrouvé, à plusieurs reprises, à conduire la louange et l’adoration. « Dans certaine circonstance, je me considère comme un simple messager », soutient ce passionné de la musique évangélique. « Quand tu es fils de Dieu, cela ne peut pas se cacher », ajoute-t-il.
4- Avocat raté
Bossbens déclare avoir étudié les sciences juridiques pendant trois ans. « Quand on est jeune, on essaie de trouver sa voie dans plusieurs domaines », reconnait-il. Mais sa passion pour l’audiovisuel ne lui a pas donné beaucoup d’options.
5- Passionné de l’audiovisuel
Bossbens a touché directement ou indirectement à presque tous les aspects de l’audiovisuel : film documentaire, vidéo clip, montage, animation 3D, entre autres. Il a réalisé ou collaboré dans plusieurs projets dont Disi zit, Deux frères, Dany, Mèt Albè Matoman et Mèt Albè nan Mawon.
6- Vie sentimentale secrète ?
Bossbens souhaite garder un flou sur sa vie sentimentale. Pour lui, c’est trop personnel pour en parler publiquement. « J’essaie de faire une différence entre ma vie privée et ma vie publique. Même un ‘’bon anniversaire’’ j’évite de glisser à des membres de ma famille sur ma page Facebook », fait-il remarquer. Il admet tout simplement n’avoir pas encore contracté mariage.
7- Projet pharaonique
Connu pour quelqu’un qui ne mâche ses mots, Bossbens déplore une “certaine division” dans le secteur évangélique à Montréal. « Il est inconcevable que les églises ne peuvent se mettre ensemble pour avoir au moins une radio évangélique ou une émission évangélique télévisée de grande envergure à Montréal », déplore t-il. Il estime que l’Eglise devrait être un lieu de refuge pour tout le monde. D’où son rêve de créer un centre qui pourrait répondre à ce besoin, sans être une institution religieuse. Ecoutez ses précisions en créole haïtien.
*Jésus est plus fort (traduction littérale).